Les premiers usages d’urne funéraire pour contenir les cendres d’un défunt remontent à loin dans l’histoire. Aujourd’hui encore, cette pratique se poursuit. Elle semble d’ailleurs un peu plus répandue cette année, notamment à cause du Coronavirus. Mais pour quelles raisons choisir l’option « urne funéraire » plutôt qu’une autre ? Réponses ci-dessous.
Histoire de l’utilisation de l’urne cinéraire
Durant la période antique, l’urne servait surtout de contenant pour l’eau de puits. Mais le terme « cinis » ou cendre vint s’ajouté au substantif « urna » qui signifie urne. D’où l’utilisation de ces vases en tant que récipient pour les cendres mortuaires. Selon l’archéologie, les plus anciennes urnes funéraires connues à ce jour datent de l’âge de bronze. Ces contenants mortuaires ont été trouvés par dizaines dans des nécropoles. Ces sites archéologiques sont répartis de la Belgique, jusqu’à la partie centrale de l’Europe. Pendant l’antiquité, la crémation était une coutume associée aux riches romains et grecques. Pour des raisons religieuses, la crémation fut temporairement abandonnée sur le vieux continent, vers le VIème siècle après Jésus-Christ. En l’occurrence, avec la propagation de la croyance en la résurrection de la chair.
Les particularités de l’urne funéraire ou cinéraire
Comme ce contenant sert à accueillir les cendres d’une personne décédée, l’urne est soumise à certaines normes et spécificités. En effet, en France par exemple, selon l’article L 2223-18-1 CGCT, une urne funéraire doit posséder une identification. Toujours selon le même article, le nom du crématorium qui a pratiqué l’acte funéraire doit aussi figurer sur le réceptacle. L’article L 2223-18-1 du CGCT, quant à lui stipule que la totalité des cendres d’un défunt doit être contenue dans une seule et même urne. Au sujet de la taille du contenant mortuaire, celle-ci est dépourvue de toute réglementation. Ainsi, les dimensions de l’objet dépendent du fabricant. Néanmoins, dans la pratique, la capacité d’un réceptacle funéraire s’accorde avec la taille de la dépouille. Mais en générale, une urne funéraire dans le commerce offre une capacité de trois litres et demi à peu près.
Les types d’urne cinéraire
Ce genre de contenant existe pour toutes les convenances dans les agences de pompes funèbre. Vous pourrez donc choisir entre :
- des urnes de dispersions (urne de sel, urne en carton parée, urne en sable) ;
- des urnes pour une inhumation dans un columbarium (en résine, en métal, en bois, en laiton, en bio pour terre, en céramique, en bambou, en aluminium) ;
- des réceptacles pour un scellement (en granit, en albâtre, en pierre).
La destination temporaire d’une urne cinéraire
Dans l’attente de la destination ultime des cendres d’un regretté, la réglementation autorise le dépôt du contenant mortuaire dans quatre lieux. La première d’entre elle, se situe au crématorium. Le second emplacement provisoire et autorisé de l’urne se trouve dans un lieu de culte. Pour ce type de cas, le délai peut dépasser 1 an, à condition d’obtenir l’approbation de l’association en charge du culte. Il est aussi possible de déposer l’urne quelques jours chez une agence de pompes funèbres à Dudelange choisie, en vue de la dernière étape telle que la dispersion des cendres.
La destination finale des urnes ou des cendres
Le cas de surcharge des cimetières compte parmi les raisons de se tourner vers une urne funéraire. Effectivement, celle-ci occupe moins d’espace qu’une dépouille. Mettre les cendres dans une urne assure le respect de la réglementation sur les restes d’un défunt incinéré.
Si vous disposez de l’accord de la préfecture, vous pouvez effectuer une inhumation dans un cimetière, dans endroit privé, ou dans lieu cinéraire. La dispersion de cendres soit dans un espace dédié soit en pleine nature (cimetière forestier ou en mer à Ostende) est aussi autorisée par la loi. Demandez les conditions d’épandage à votre agence de pompes funèbre.
Comment here