Les deux grandes tendances en termes d’obsèques sont l’enterrement traditionnel et l’incinération. Dans le Grand-Duché du Luxembourg, 75 % tendent vers la crémation, c’est surtout dans le bassin minier. Les chiffres s’inversent dans le nord du pays, c’est-à-dire que 70 % optent pour l’inhumation du corps du défunt. Le point commun de l’inhumation classique et de l’incinération est le recueillement en cercueil ouvert. Ensuite, les cérémonies post-crémation seront très variées.
L’enterrement traditionnel
La forme d’obsèques la plus ancienne et la plus connue dans le monde entier est l’enterrement traditionnel. C’est la mise en terre. La cérémonie qui accompagne ce dernier adieu peut être à caractère religieux ou civil. La cérémonie civile doit se dérouler en présence de l’échevin ou du bourgmestre. Elle peut se tenir dans une grande salle dédiée ou au funérarium. Les pompes funèbres peuvent se charger de l’organisation des rituels de la mise en bière à la mise en terre. Le maître de cérémonie issu de l’entreprise maîtrise tout type de cérémonie, même si la personne décédée est de confession israélite. Dans ce cas, on peut l’inhumer au cimetière israélite de Bellevue.
L’incinération
Estimée moins coûteuse, pratique et écologique, l’incinération se déroule suivant des rites funéraires dignes et respectueux de l’être cher disparu. La cérémonie funéraire peut se tenir au crématorium ou au cimetière. Elle se déroulera donc avant la crémation, en présence du cercueil fermé, ou après la crémation, en présence de l’urne. Dans ces moments douloureux, le mieux est de solliciter les services des pompes funèbres. Les professionnels décoreront le crématorium pour vous. Ils mettront, si besoin, un fond musical de votre choix. L’entreprise envoie son représentant pour écouter les dernières volontés du défunt à propos de ses funérailles. Il vous écoutera et organisera la cérémonie avec vous. Il deviendra alors le maître de cérémonie pendant les obsèques. Il sera toujours présent.
Les divers rites post-crématoires
Après la crémation, les rites diffèrent pour la dispersion des cendres et pour le dépôt de l’urne funéraire au cimetière. La cérémonie va aussi dépendre du cadre où vont finir les restes du défunt.
- Dispersion des cendres du défunt
La famille endeuillée a le choix entre la pelouse du cimetière de Merl et le Jardin du Souvenir à Luxembourg-Hamm. Tout le monde a accès au Jardin du Souvenir pour s’y recueillir, et ce, à tout moment.
- Dépôt ou dispersion des cendres dans un cimetière forestier
Si le défunt a été proche de la nature de son vivant. Il est fort probable qu’il ait choisi la forêt comme dernier lieu de repos. Les cimetières forestiers sont nombreux au Luxembourg, à ne citer que Cessange, Betzdorf, Bissen et Kayl. Le rite se déroule en toute dignité. On dépose ou disperse les cendres du défunt au pied d’un arbre déterminé, au niveau de ses racines. Cette petite cérémonie devient de plus en plus populaire.
- Immersion de l’urne funéraire en mer ou dans un cours d’eau
Le rituel est bref, mais émouvant. Il se tient sous la direction d’une campagne maritime spécialisée. Celle-ci se charge d’ailleurs du transport de l’urne biodégradable qui contient les cendres de l’être cher. Les proches sont présents. La cérémonie se termine par l’immersion de l’urne en mer, dans un grand fleuve ou dans une rivière. Il faut se déplacer au large de la zone des trois milles, dans une zone soumise à une réglementation particulière.
- Dépôt de l’urne funéraire
La famille du défunt peut choisir entre le columbarium, le tombeau familial, et l’une des tombes cinéraires de Notre-Dame ou de Merl.
À titre d’information, on innove aussi en termes de funérailles dans le monde. La dispersion des cendres d’un proche disparu dans l’air existe également, mais c’est interdit au Luxembourg. On choisit comme moyen de transport, soit un hélicoptère, soit une montgolfière, soit un avion, carrément.
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