Voyages

Le tourisme spatial, un rêve qui se concrétise ?

tourisme spatial

Lorsque au milieu du vingtième siècle, les efforts pour conquérir l’espace se sont intensifiés, c’est avec la conviction qu’on pourrait envoyer à court terme un homme dans l’espace. Ce que personne ne pourrait envisager à cette époque, c’est que moins d’un siècle plus tard, on puisse songer à y aller en masse. Beaucoup de gens l’ont cependant expérimenté, même s’il a fallu qu’ils déboursent des sommes astronomiques, allant à des dizaines de millions d’euros.

Les projets de conquête sur la table

Les initiatives pour que plus de personnes se rendent dans l’espace se sont multipliées depuis que le premier tourisme spatial a été effectué. Aujourd’hui, on compte à quatre le nombre de groupes avec des projets concrets pour envoyer des personnes en vacances dans l’espace. Ces ambitieux groupes sont les suivants :

  • Virgin Galactic avec Richard Branson a sa tête.
  • SpaceX sous la direction du fameux Elon Musk
  • Blue Origin de Jeff Bezos
  • cosmoCourse du groupe russe UMMC ayant Iskander Makhmudov comme principal actionnaire avec Andrey Bokarev

Les quatre groupes suscités se sont donné pour objectif de réaliser ce rêve fou et se battent pour en faire une réalité. Ces dernières années, Space X d’Elon Musk a pris de vitesse tous ses concurrents. Un voyage est prévu courant automne 2021 avec sa fameuse capsule Crew Dragon. Ce qui fait la particularité de ce voyage, c’est que les touristes auront la chance de tourner autour de la terre pendant plusieurs jours.

Ce projet de vol orbital est le plus ambitieux à ce jour. Les entreprises BlueOrigin et Virgin Black sont quant à elles toutes proches de faire goûter les joies de l’apesanteur à leurs clients. Ces vols suborbitaux, prévus par ces deux géants du tourisme spatial auront lieu au début de l’année 2022. Ces voyages prévus initialement pour l’été 2020 ont accusé de petits retards.

Chez Virgin Black, 600 personnes ont déjà booké leur place et 8000 autres sont présentes sur la liste d’attente. La dernière entreprise, CosmosCourse, quant à elle, se prépare pour envoyer ses premiers touristes de l’espace en 2025.

Visiter l’espace, un rêve de millionnaire ?

Avec les projets de conquête qui abondent, on peut entendre dire qu’il s’agit d’un rêve accessible à tous. Il serait cependant naïf de le croire, quand on sait pertinemment qu’une virée dans l’espace n’est pas pareille à une escapade ordinaire. Pour réaliser ce rêve à l’heure actuelle, il faut déposer un très gros chèque.

Chez SpaceX, le prix du ticket peut s’élever jusqu’à 35 millions de dollars américains pour les vols orbitaux. Quant aux vols suborbitaux, ultra rapide, avec quelques minutes d’expérience en apesanteur, il faut prévoir environ 250 000 $. Autant dire qu’il vaut mieux faire une croix sur ce rêve de gosse quand on n’a pas un compte en banque qui pèse. Ce prix est toutefois compréhensible quand on regarde les moyens qu’il faut déployer pour faire décoller une fusée.

Cependant, les grands rêveurs peuvent toujours garder les étoiles dans leurs yeux. En fait, le prix actuel du ticket représente une diminution de 90 %, comparé tarifs appliqués deux décennies plus tôt.

Informations sur les sources de financement de ces sociétés d’exploration

Les entreprises qui se lancent dans l’exploration de l’espace se financent à coût de milliards. Pour trouver leurs financements, elles se réfèrent à leurs associés à travers le compte courant d’associés. Sur leurs bilans, l’apport des associés, désigné par le terme quasi-fond s’inscrit sur le passif.

Pour ce genre d’entreprise financé par un compte d’associés, il n’est pas légal de recevoir de l’argent sous forme de prêt ou d’investissement d’une personne ou d’une institution autre que les associés. Aussi, il n’est pas impossible de remarquer que ces comptes soient bloqués par les institutions bancaires.

Lorsque cela arrive, c’est très souvent fait à dessein, pour que les associés consacrent une somme donnée à l’entreprise pendant une période donnée.

Cependant, les associés de ces entreprises sont assurés d’être rémunérés, ou tout au moins remboursés. Ils n’ont pas à s’en faire pour leurs payements, sauf lorsque l’entreprise traverse une crise extrême.

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